Parlons-nous vraiment de biens communs ?

Qu'en pensez-vous ? Avez-vous une tierce proposition ?

Contexte :
La méthode Unisson telle qu'on l'a réfléchi jusque là cherche à fournir les conseils et ressources permettant de produire des communs qui respectent les valeurs du libre. Je vois deux conséquences :
- soit on réduit nos « exigences » pour effectivement parler de biens communs
- soit on parle de « communs libres* »/ « free commons ». En soi, un parfait « free commun » qui respecterait les logiques du bien commun et du libre ressemble à une utopie. Il semble difficile de faire des free common en dehors du logiciel libre. Néanmoins, pour les choses matérielles et humaines, il est intéressant d'essayer de tendre vers ce modèle, tout en faisant des concessions selon le contexte.
Pour l'instant, nous imaginons donc des indicateurs qui reprennent les logiques du bien commun, et ajoutons aussi quelques indicateurs liés aux logiques du libre (recette du projet, ouverture à tous, etc...). Sans pour autant imposer le fait d'être à 100 % pour avancer. Chacun estime comment il souhaite se positionner selon son contexte, son ambition. Tant que l'on est capable d'être au courant en tant qu'usager ou contributeur.

Inconvénient à parler de free common :
- les gens, même ceux qui en parlent, connaissent déjà mal le libre et les biens communs séparemment ..
Quite à tout réinventer en revanche, je virerais la notion de « biens » pour se rapprocher de la notion anglophone de « common » tout court. Parler de biens induit en erreur l'interlocuteur, puisqu'un bien commun n'est pas forcément un bien matériel (la connaissance de comment s'est crée la Coroutine par exemple est un common mais elle n'est pas un bien).