Libre circulation en zone CEMAC (2- Sécurité et défense)

Il faut d'abord être capable de garantir la sécurité interne de nos pays respectifs, et de mettre en place des systèmes fiables d'échange des informations entre les pays pour une coordination de l'actions des forces de sécurité et de défense.

Je pense que la libre circulation n'est pas une mauvaise idée car l'exemple de la Cedeao est assez explicite, elle fonctionne bien dans cette parti du continent, mais il faudrait avant tout mettre en place une législation communautaire qui prendrait en compte le contexte socio-économique de chaque État.

la libre circulation des biens et personnes n'est pas une mauvaise chose.Bien contraire, elle s'impose aujourd'hui aux Economies modernes.Mais les populations sont sceptiques face à cela, ce qui est normal.Avant de s'ouvrir aux autres,il faudrait au préalable sécuriser le pays.Autant elle présente des aspects positifs, autant elle a des aspects négatifs.

la CEDEAO est un exemple à suivre en matière d'intégration sous-régional.

les pays en voie de développement n'échapperont pas à la mondialisation et ils ne devraient pas essayer de s'y soustraire.Les regroupements régionaux et/ou sous-régionaux sont un moyen important pour servir de véhicule dans la libéralisation non discriminatoire du commerce multilatéral et l' intégration dans l'économie mondialisée

Menace pour notre économie ? Mais peut-être que la concurrence poussera notre économie à s'adapter et s'améliorer pour y faire face.
contrôle des flux migratoires ? Oui, c'est nécessaire et inévitable.

Libre circulation, oui. mais sous certaines conditions.

Le Gabon ne va pas échapper à la mondialisation et cela passe nécessairement par l'intégration mais dans quelles conditions? Sommes nous prêts? Il faut au préalable une veritable organisation, il faut pouvoir resentir la valeur ajoutée à notre économie malheureusement tout se passe dans l'informel raison pour laquelle l'argent se gagne ici mais s'investit ailleurs.
Le malaise de notre pays est aussi lié aux souvenirs de l'AEF époque à laquelle le Gabon était considéré comme le poumon économique des autres colonies car l'AEF était gérée par un budget unique. Dans les années 1960 la Guinée Équatoriale pour des raisons économiques demandait même à être rattachée au Gabon, avec la découverte du pétrole ses ambitions ne sont plus les mêmes.

Ouvrez les frontières, ouvrez les frontières ...

La crainte d'être envahi par le Cameroun voisin est présent dans l'esprit des gabonais.

Les frontières sont déjà des passoires. Elles ne peuvent plus remplir ce rôle d'étanchéïté entre les pays ou les populations. Elles doivent donc être adaptées au sens de l'histoire et permettre la libre circulation. Notamment en zone cemac. Il est devenu difficle pour les pays de contrôler les flux. Il leur faut se contenter d'avoir une meilleure connaissance des éléments de ces flux. Hommes, femmes, métier; intérêt, etc...la catégorisation des informations recueillies aidera à comprendre les migrations, à les accompagner, à les identifier!

La libre circulation des personnes ne bénéficiera pas vraiment aux gabonais. Pour une raison très simple: le gabonais bouge très peu, à l'intérieur de la Zone notamment. Et même en ce moment que la libre circulation n'est pas effective, rien ne nous empêche d'aller au Cameroun, en Guinée, Congo, etc. Mais ça ne nous intéresse pas d'y aller ! Quelques compatriotes y vont certes, mais comparé à ceux qu'on reçoit chez-nous y'a pas photo. Le flux migratoire est très négatif. Nous avons déjà un gros problème d'immigration qu'on a du mal à gérer, permettre aux autres d'entrer et sortir quand ils veulent transformera davantage notre pays en un open space.

A l'heure actuelle, nous sommes incapables de tenir convenablement nos frontières, la libre circulation ne changera pas grand chose. Les mesures d'accompagnement préconisées pour cette mesure peuvent bien être déjà mises en place en ce moment ! Mais rien n'est fait. Les étrangers vont et viennent quand ils veulent. Il y a presqu'autant d'étrangers que de gabonais à Libreville et Bitam.

Ouvrez les frontières avec les States, voilà ! Le reste là...

2,8 millions d'habitants pour la seule ville de Douala, bonjour le cafouillage démographique. Pour un pays qui a des ambitions d'autosuffisance alimentaire je ne vois pas comment cela sera possible avec le Cameroun qui va inonder le marché de ses produits et à moindre coût. Les coopératives d'agriculteurs gabonais on y pense?