Installation en milieu rural (4- Santé)

Un gent public doit pouvoir exercer partout où besoin sera ( principe de mobilité ) malheureusement le contexte gabonais est exceptionnel on règle toujours la manifestation du problème mais jamais le problème . Santé,éducation, habitat...tous ces maux sont liés à une seule chose: L'aménagement du territoire. Aucun pays ne peut prétendre au développement s'il n'a au préalable viabilisé son environnement. Trouver des moyens d'incitation pour les agents oui c'est une bonne chose mais à long terme ces primes seront des boulets pour le contribuable. il faut en donner aux médecins, aux enseignants, aux officiers état civil c'est de l'argent gaspillé. L'idéal serait d'avoir des infrastructures en zones rurales, faire vivre ces localités avec toutes les commodités

Il faut réunir les moyens susceptibles d'encourager les jeunes médecins à se rendre en zone rurale dès leur sortie de la fac.

Je suis d'accord, mais il se pose un problème d'infrastructures de base en milieu rural. Les médecins peuvent vouloir le faire mais il va se poser un souci, comment se loger, comment se nourrir convenablement et où mettre ses enfants à l'école ?
Ces questions poussent souvent les jeunes médecins et d'ailleurs les jeunes enseignants aussi à hésiter d'aller dans certaines zones reculées du pays.

Il est clair que si le pays nous forme c'est pour que nous puissions à notre tour nous mettre à son service où qu'il nous envoie. Mais il faut que l'Etat mettent les infrastructures nécessaire pour encourager les jeunes médecins. Il s'agit d'école, de centre de santé équipé, de collège...

Les encourager oui mais il faut les mesures d'accompagnement qui vont avec! Un cadre de vie favorable à l'épanouissement d'une famille !! Des écoles pour les enfants, de nouvelles opportunités pour leurs conjoints, des loisirs... Pour le moment très peu de villages sont capables d'assurer ces services.

A cette question, il est difficile comme on peut le voir de dire non. Mais il n'en demeure pas moins qu'au vue des réalités du pays il serait très difficile de trouver les arguments pour inciter les médecins à aller travailler dans ces zones. Je pense que mettre en place un systeme de roulement ou les médecins partiraient à tour de rôle dans ces zones serait un premier pas pour assurer une santé quotidienne et habituer les médecins au monde rural.

La meilleure motivation pour un agent de l'Etat, enseignant ou médecin, n'est pas pécuniaire. Elle réside dans la mise à disposition de ce dernier de moyens matériels, principalement, et financiers qui puissent lui permettre de bien exercer sa profession et donc de mieux venir en aide aux populations. Tu peux être "bien" payé mais si tu vas dans un dispensaire qui manque de médicaments, dont le matériel est incomplet, voire en piteux état, tu ne seras jamais satisfait. Alors commençons par moderniser davantage nos structures médicales situées en zone rurale.

Le voilà, le vrai encouragement. Il n'y a pas plus grande peine pour un médecin que de se voir perdre un patient simplement parce qu'il manque certaines choses élémentaires. Ce sentiment d'impuissance peut être pire qu'un retard de salaire.

Il faut les encourager, oui.Et d'ailleurs ceci fait parti de leur devoir d'agents de l'Etat.Mais si aujourd'hui le milieu rural est délaissé c'est bien de la faute des hautes instances dirigeante de ce pays.
Ce n'est pas tout de vouloir que les médecins s'y installent.Il faut mettre en place les conditions pour encourager les médecins à y aller.Personne n'a envie de travailler dans des conditions macabres.
D'abord penser à installer des structures qui répondent aux exigences et permettent d'avoir de bonnes conditions de travail.Ensuite, penser à envoyer les médecins.

Exactement Landry, personne ne veut vivre dans un coin perdu. Le métier n'est pas une punition. Donc encourager dans le sens d'améliorer les conditions.

Oui, si et seulement si encourager veut dire mettre en place tout ce qu'il faudrait pour les accueillir.

Ce qu'il faudrait, se serait probablement: des écoles de qualité pour les enfants, des banques, des magasins modernes, bref, présence de structures publics comme privées, concourant à un bon vivre. Une fois de plus, personne ne voudrait s'installer dans un coin dépourvu de toute modernité.

Je pense que c'est un problème de décentralisation fonctionnelle.