Intimidation de la part de Florence Reuter, réaction de notre part ?
SudPresse a diffusé l'information il y a quelques jours : https://www.lacapitale.be/341315/article/2019-02-02/florence-reuter-naime-pas-les-fuites-dans-la-presse
Je résume les faits :
- Tanguy de Ghellinck, blogueur de SudPresse, a diffusé 2 documents administratifs de la commune de Waterloo (la déclaration de politique communale 2018-2024 de Waterloo qui devait être annoncée officiellement le soir-même ; et les esquisses de l’avant-projet communal de rénovation de la place Capouillet.
- Florence Reuter, bourgmestre de Waterloo, a demandé à son administration de porter plainte contre X pour « violation du secret professionnel », et le blogueur a été convoqué par la police en tant que suspect (avant que le parquet ne se rétracte et lui donne plutôt le statut de témoin).
Je recopie ici un paragraphe de l'article de SudPrese : "Le monde politique, les entreprises ou les institutions semblent souvent croire que la liberté de la presse s’arrête là où ils le décident. C’est oublier que la liberté de la presse n’est pas un privilège accordé aux journalistes, mais un rempart pour protéger la démocratie. C’est le devoir du journaliste d’aller chercher ce qu’on ne veut pas montrer, de remettre en cause, de questionner, de révéler. Toutes proportions gardées avec ce dossier, sans la presse et sans fuites, il n’y aurait eu ni Panama Papers, ni Football gate. La publication d’infos non contrôlées par les pouvoirs est un bien fait d’une presse libre en démocratie. Même à Waterloo il faut l’accepter."
Cette plainte est, semble-t-il, une volonté d'intimider quiconque effectue un travail de transparence qui devrait pourtant déjà être fait par l'administration elle-même (mais visiblement, Waterloo n'est pas un modèle de transparence si l'on se base sur les demandes faites ici).
Je souhaite donc que le PPBe réagisse à cette situation, en proposant ceci :
- soit Florence Reuter retire sa plainte et répond activement aux obligations de transparence dans sa commune, soit nous demandons sa démission.
A vos commentaires :)
Deleted account Sat 16 Feb 2019 1:40PM
J'ai rien de plus à ajouter qu'il y a 5 jours, c'est bon pour moi.
Renaud Van Eeckhout Wed 20 Feb 2019 8:36PM
J'ai été fort pris du coup j'avais délaissé ceci. J'ai demandé au blogueur s'il y avait du neuf concernant la plainte, attendons sa réponse, histoire d'éviter une bêtise.
@florencedelbauve : je n'ai pas la réponse à la question "comment on va choisir à qui on s'attaque", si ce n'est "on s'attaque là où on peut", parce que je pense sincèrement que si on avait plus de moyens, on aurait envoyé une armée de HgO au Conseil d'Etat notamment, tellement il y a de raisons de le faire. Je pense aussi que si on peut "faire révoquer" quelqu'un de sa position pour ce genre d'actes, il ne faut pas se priver - sans que ce ne soit un règlement de compte, mais plutôt un droit de révocation. Les suivants hésiteront un peu plus quand ils envisageront le harcèlement judiciaire au lieu d'être plus transparents.
Ce genre d'actions vise à faire changer des pratiques, mais il faut aussi changer les règles (en passant par les élections, en suivant les réformes en cours etc).
HgO Fri 22 Feb 2019 5:20PM
Du coup on attend encore avant de le publier ? Comme a priori on envoie la newsletter ce soir, fais-moi signe si tu as du nouveau de la part du blogueur !
Renaud Van Eeckhout Fri 22 Feb 2019 5:37PM
J'ai pas eu de réponse, par contre je vois ici que c'est désormais une "plainte contre X", et que De Ghellinck est passé de suspect à témoin - mais évidemment c'est la personne au sein de l'administration qui est désormais sous pression.
J'ai donc modifié la description des faits, mais il n'y a pas besoin de changer le reste du texte, donc pour moi on n'a plus besoin d'attendre => je publie sur le wordpress ce soir pour que ça puisse être intégré à la newsletter :)
(merci pour les modifications !)
Florence D. · Tue 12 Feb 2019 1:52AM
Je suis perplexe vis à vis de la démarche qui consiste à chipoter dans le système politique existant sur qui est un bon représentant dans la "démocratie" actuelle et avec quelles pratiques. Qui doit rester qui doit partir. Qui est remplacé et comment pour rejouer dans le même système avec les mêmes règles les mêmes outils. Oui il est possible d utiliser les outils numériques pour pousser à la démission, une association vient de le prouver en Flandre avec la ministre. Mais comment on va choisir qui S attaque à qui et pour au final quel changement à part un éternel recommencement sur le même carrousel