Corruption et délinquance financière (1 - Gouvernance et institutions)

La corruption aujourd'hui est l'un des maux qui gangrène la société gabonais étant donne que tout les secteurs sont touche par ce phénomène, il faut graissé la patte a x ou y pour obtenir une prestation qui est souvent en général gratuit même. Pour ma part il faudrait que l'on s'attaque de manière frontale et efficace a ces délits en mettant en place des organes de contrôle et d'investigation indépendant, mais a fortiori il faudrait aussi que la justice fasse sont travail.

Je vous entends bien dans vos propos Morel Mondjo mais je vous pose modestement cette question : qui est la justice ?

Il faut faire un audit des dépenses engagées par l'Etat depuis 1990 à nos jours.

La délinquance financière est une gangrène pour notre jeune Etat depuis Bongo père à cause de l'impunité. certains hommes politiques disent fièrement préféré être mêlés à une infraction financière plutôt qu'à une affaire de crime rituel.
Il faut corser les sanctions.

Suffit-il d'être d'accord et de passer outre ?
Dites nous quel est le fond de votre pensée sur la question.

Très bonne remarque M.Boussougou. Nous espérons que chacun donnera ce qu'il peut. La plus belle femme au monde ne donne que ce qu'elle a.

Il se trouve monsieur Boussougou Yvon et vous modérateur "Le Reveille" que un avis ne s'impose pas mais s'exprime spontanément. Il est probablement très aisé pour vous de le faire avec expressions et arguments mais pas pour tous. L'apport à la construction de notre cher Gabon se fait avec toutes les forces et toutes les faiblesses de cette nation. Pas sans l'une ou l'autre mais avec l'une et l'autre. C'est ainsi que l'étude prend son sens et que des conclusions objectives sont affirmées.

Cordialement

Hermann MOUSSAVOU
pour Gabon Stand Up :-)

Je ne peux pas voté. Le bouton pour le faire ne s'affiche pas.
Je vais donc proposer tout simplement en espérant que le bug va être résolu.
Il faut que le Cour des comptes soit plus efficace dans son contrôle des comptables publics. Il faut créer un parquet financier et mettre en place des commissions de finances dans les deux chambres du parlement. Lesquels doivent rendre des rapports annuels. Il faut en définitive que des actions soient menées. Il faut poursuivre ceux et celles qui se sucrent sur le dos du contribuable. Franchement l'argent public n'est pas une manne avec laquelle on se paie des voyages et se construit des villas ci et là. On a accusé un retard, il faut que la communauté prenne les gardes fous nécessaires pour freiner ces comportements.

C'était un petit bug qui a très vite été réglé. Merci pour votre patience et votre contribution.

Il me semble que ça été réglé.

Toute la difficulté réside dans la mise en place d'un organe en charge du contrôle des finances publiques INDÉPENDANT !! L'indépendance de ce type d'organisme passe une fois de plus par la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire.

Le vrai problème chez-nous, est que la corruption ait été banalisée. On a tellement banalisé certains gestes que l'on en est arrivés à oublier que c'était de la corruption. Ces "petits Coca" que nous offrons à des agents administratifs pour que nos dossiers progressent. Pire, nous avons pratiquement toujours le réflexe de faire des "gestes" même quand ces derniers n'ont rien demandé. Le Gabon est très... trop corrompu. Et la corruption a rendu la vie chère. De la base au sommet de l'Etat. Les fonctionnaires quémandent des pourboires quand ils on été appelés à faire leur boulot. Bref. Nous n'avons pas assez puni les crimes financiers. Surtout, nous n'avons pas assez réclamé des comptes aux personnes qui se sont rendu coupables de ce genre de comportements. On devrait commencer à punir les crimes financiers et la corruption autant voire plus que les autres délits.

Tout à fait Stevy Opong, je partage cette opinion.

Un cadeaux empoisonné autant pour celui qui le reçoit que pour celui qui l'offre.

Les livres saints disent ceci : N’acceptez pas de cadeaux. Les cadeaux rendent aveugles même ceux qui voient clair, et ils faussent le jugement des gens honnêtes.
Exode 23 v8 PDV

La bonne attitude à avoir lorsqu'on voit un serpent est de cherche à lui couper la tête avant qu'il ne nous morde le talon plutôt que de s'enfuir. Il est certain que s'il n'a pas été stoppé dans son élan de prédateur, il s'attaquera ardemment à la moindre occasion à ce qu'il considère être sa proie.
Un venin est de même sorte qu'un poison et le poison est mortel quelque soit la durée de prise d'effet.
Il n'est pas possible d'être respecté et aimé véritablement lorsque nos valeurs morales se trouvent être malsaines. L'hypocrisie et l'infidélité seront les seuls compagnons de route car au moindre instant où tous pouvoirs sont ôtés des mains du corrupteur, celui-ci se retrouve seul face à ses erreurs.
Les livres saints disent ceci : Pour le reste, tu vas choisir dans tout le peuple des hommes valables : ils doivent respecter Dieu, aimer la vérité et ne pas se laisser corrompre. Tu vas les nommer comme chefs : chefs de 1 000 hommes, chefs de 100, chefs de 50 et chefs de 10.
Exode 18 v21 PDV
Ainsi il est juste et préférable de ne pas communier avec le corrupteur et même le corrompu car la corruption c'est l’abus du pouvoir public ou privé aux fins de servir à des intérêts personnels. Nous savons également que avoir le pouvoir signifie être obligé de rendre des comptes à l’instance qui a donné ce
pouvoir. Tous quelque soit la couche sociale à laquelle nous appartenons, quelque soit la fonction que nous occupons dans cette société de consommation, nous sommes bien des intendants, des gestionnaires de quelque chose et donc soumis à rendre compte.
La vérité affranchit !
Tant celui qui corrompt que celui qui se laisse corrompre, tous ne sont que des esclaves soumis au système de malhonnêteté dont la source n'est que désert de pauvreté intellectuelle et spirituelle.
Voici qu'il est écrit dans les livres saints : Le Christ nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres. Alors, résistez ! Ne vous laissez plus attacher avec les chaînes de l’esclavage !
Lettre aux Galates 5 v1 PDV

La cause la plus fréquente de la corruption n’est pas la pauvreté, mais plutôt la cupidité. « L’amour de l’argent est en effet à la racine de tous les maux » (1 Timothée 6 v10 ).
Celui qui agit avec mesure l’emporte : « Mieux vaut peu, honnêtement gagné, que de grands revenus acquis injustement »
(Proverbes 16 v8).

Un grand professeur d'éthique j'ai nommé Christoph Stückelberger dit ceci : La corruption est l’une des causes les plus fréquentes de violence et de destruction de la communauté. L’existence de relations honnêtes, transparentes et loyales est une condition préalable à une paix durable.

Ce que l'Eternel Dieu nous a donné, Il nous l'a donné pour que nous le gardons précieusement et non pour que nous le détruisons. Mais la corruption n’est certainement pas un phénomène à exploiter et conserver car elle ne cause que destruction et perte.

La corruption est à mon avis un phénomène mondiale auquel aucune nation ne peut échapper, donc je ne pense pas qu'il soit utile d'en faire une cause national, de plus nous avons déjà une commission qui est chargé de s’occuper des ces question il faut juste qu'on lui donne les moyen nécessaire et qu'elle fasse convenablement son travail sans tomber dans les mailles de la corruption.

Ensuite voter des lois mais surtout les faire appliquer à tous ceux qui se seront rendus coupables de corruption. Cela servira d exemple à ceux qui oseront se risquer à ces actes

En matière de lutte contre la delinquance financière et tout ce qui va dans ce sens une institution a ete créée la CNLCEI.(Commission Nationale de Lutte Contre l'Enrichissement Illicite) cependant quel est son bilan officiel a ce jour depuis sa creation? C une institution muette de tout tapport. je suis d'accord sur la question neamoins on aurat beau faire de ce point une grande cause nationale sans vonlote reele de la part de chaque membre de cette patrie la realisation me semble utopique.

Nous tiendrons donc compte du fait que notre pays a besoin d'hommes et d'institutions fortes. Ainsi, les entités chargées de lutter contre la corruption et la délinquance financière devront redoubler d'effort et prendre des décisions fermes.

Il faut arrêter ces comportements

Je pense que le fer de lance de toute lutte contre la corruption que se soit au Gabon comme ailleurs c'est la sensibilisation active auprès de toutes les tranches de la population. Parce que ce que l'on oublie c'est que la corruption est devenue une pratique très ancrée et qui a même atteint une dimension culturelle (notion de cadeau et redevance) . Pour l'abandonner cette pratique il faut montrer le bien fondé de la lutte et quelle en sont les avantages pour la gestion financière de l’état et ses investissements .
ps : Éduquons ns avant de passer aux offensives!!!

la corruption est une gangrène à combattre avec la dernière énergie,rigueur extrême et totale.Un pays comme le Nigeria qui se fait remarquer négativement dans le monde à cause de la corruption Or ce pays est aujourd’hui la 1ere puissance économique du continent. Un image entachée.
Oui,il faut en faire une cause nationale.Oui,il faut sévir,punir avec la dernière énergie possible !!!!

Avec ce système qui est la depuis1967,la tâche est difficile mais pas impossible .....il faut une réelle volonté politique

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mercredi 18 mai 2016 10:44 +0100 de notifications@loomio.org notifications@loomio.org:

la corruption est une gangrène à combattre avec la dernière énergie,rigueur extrême et totale.Un pays comme le Nigeria qui se fait remarquer négativement dans le monde à cause de la corruption Or ce pays est aujourd’hui la 1ere puissance économique du continent. Un image entachée.

Oui,il faut en faire une cause nationale.Oui,il faut sévir,punir avec la dernière énergie possible !!!!

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Cela est même une nécessité tant notre pays est gangrené par la corruption et un système de prédation sans précédent. Il faudrait des structures de contrôle forts et indépendants, associés à des organes dédiées (Brigade financière, tribunal spécial, etc). Il faudrait en outre que ces organes disposent de compétences pointues en matière de lutte contre la corruption, de détournement de fonds et d'évasion fiscale, tant les montages permettant ces fléaux sont devenus particulièrement complexes (cf. panama papers par exemple).