Tourisme (3- Modèle économique et finances publiques)

L'insalubrité et l'entretien des espace vert sont du domaine communale donc les collectivités locales. Comment prétendre faire du tourisme sans intégré ces entités qui défendent les intérêts des populations en mettant un cadre attractif pour les entreprises? ( hôtels, agences...) Secteurs créateur d'emplois pour qui? Les populations! Développement locale grace à quoi? une répartition des bénéfices du tourisme entre l'état et les C.L qui sont des entités à part entière. Dans le tourisme les populations doivent être des acteurs et bénéficier de ce domaine d'activité qui s'exerce sur leur sol c'est ce que l'on appel le développement participatif . Le tourisme ok mais où? Dans des localités! sur une délimitation précise avec des organes en charge de ce territoire donc des élus locaux!

C'est pour cela j'ai dit que chacun doit s'occuper de son travail.

Malheureusement la décentralisation au Gabon n'est pas effective. Pour engager le moins franc les C.L sont soumises au contrôle des actes par l'état central même lorsqu'il s'agit d'un acte communautaire. L'entretien des voiries revient aux C.L mais c'est l'état qui fixe le budget. Je ne vois pas comment une ville tel que Moanda ou Oyem peut annuellement faire l'entretient de la ville avec 8 millions. le tourisme doit profiter aux population et les élus locaux devraient avoir les moyens de rendre leurs territoires attractifs

Exactement !

Totalement d'accord. Vu l'épuisement progressif des réserves primaires dont celles pétrolières, je pense effectivement que le gouvernement doit s'orienter vers une politique de diversification de notre économie plus poussée.
Aujourd'hui,le tourisme apparait en tout point comme un pilier de notre économie. Et je partage entièrement le résumé de Mme Lebondo (on a beaucoup de choses à découvrir).

L'impact du tourisme sur l'économie d'un pays a déjà fait ses preuves et les exemples sont nombreux (Le Maroc, l'Ile Maurice, Singapour). notre pays dispose de pleins d'atouts à faire valoir. Avant nous devons régler...

• Mauvais Etat des routes (l'insalubrité, ça la m^me depuis on parle de ça, mais nada)
• Absence d'agences de tourisme (pas de réelles offres sur le plan national)
• Augmenter l'offre hôtelière et surtout proposer une bonne qualité (pas nos hôtels là quand tu entres, on te regarde comme du n'importe quoi)
• La qualité hôtelière, et donc offrir des vraies formations en la matière.
• Le gouvernement par le biais du ministère de tutelle doit motiver nos agences à se spécialiser sur un domaine (émetteur ou récepteur) ou alors aider à developper les deux en offrant une bonne qualité.
• Absence de promotion (j'entends par là, le manque de publicité sur les lieux déjà existants)
• Mettre en avant nos cultures ( le tourisme ce n'est pas que la plage, et les balades à la marina)

Bon , je vais dire un mot sur le PSGE (Plan Stratégique Gabon Emergent), En 2009 (je ne sais pas si c'est encore le cas), il déclinait l’objectif du Gabon, de faire de notre pays une destination de référence en matière de tourisme durable autour d’un “Plan sectoriel Tourisme” sur deux axes:

• L’élaboration d’un plan opérationnel tourisme 2012-2016 ( Nous sommes donc au terme de ce plan, mais ?????)
• La formation aux métiers du tourisme et de la restauration.

Ceci pour dire, que nous avons bien pris conscience du défi qui est le nôtre de trouver au plus vite des moyens de diversification de notre économie, mais le gros problème reste toujours comme depuis des années sur " La mise en place". d'habitude on dit " il y a la volonté mais il n' y a pas de moyens ".....Là par contre " Il y a les moyens mais pas de volonté ".

Le développement du tourisme boostera à coups sûr notre économie, et donc notre croissance, il y a là des emplois qui dorment.

"Augmenter l'offre hôtelière et surtout proposer une bonne qualité (pas nos hôtels là quand tu entres, on te regarde comme du n'importe quoi)"

Ahahahah merci pour le rire. Mais c'est tellement vrai. L'accueil au Gabon est un VERITABLE PROBLEME.... Dès l'arrivée à l'aéroport d'abord
J'ai toujours du mal à discuter de Tourisme avec les Gabonais et même avec les professionnels du Tourisme. J'ai toujours eu l'impression (avec ceux qui ont discuté avec moi) qu'ils ne le réalisent pas vraiment le travail à faire et l'apport économique, social, culturel, etc de ce secteur.

Le développement du Gabon passe par le développement des zones rurales il y a tellement à voir et à dire sur le Gabon. Si un amas d'acier arrive à faire le bonheur du tourisme français, j'imagine même pas ce que peut produire notre diversité culturelle. Rehausser l'économie par le tourisme c'est bien! Et le faire tout en assurant la pérennité de nos langues, de notre histoire, de notre patrimoine culturel c'est encore mieux.

Des politiques favorables à ce secteur existent déjà.Mais hélas, manque d'application le secteur ne décolle pas.Or ce secteur pourrait fortement contribuer à l'économie de ce pays qui a tant de choses à montrer aux yeux du monde.

Le Gabon regorge d'atout majeur en matière de tourisme, une faune et une flore luxuriante ; plusieurs site naturel (les plateaux Teke, les plages de Mayumba , Santa Clara, les chutes de
Poubara, etc.); une dizaine de parc nationaux qui sont un véritable atout pour le développement de l'ecotourisme....
Toutefois, nous sommes confronte malgré des discours sur la diversification de notre économie, a plusieurs problèmes notamment le désenclavement des sites touristique; le manque flagrant de personnel qualifier en matière de tourisme; la valorisation quasi inexistante de la destination Gabon sur le plan international...
Au vue de ce constat, il serait nécessaire de mettre en place un plan stratégique qui prendrait en compte l'ensemble de ses manquements pour proposer des solutions dynamique pour valoriser véritablement ce secteur d'avenir.

Avis partagé.
Pour avoir un personnel qualifié il faut pratiquer un tourisme durable qui vise la réduction de la pauvreté en favorisant l'inplication des parties prenantes. Celui-ci passe par un renforcement des capacités et une formation des jeunes pour un développement social et une réduction de la pauvreté.