Loomio

Problèmes/Tensions/Freins/Difficultés

DU Coo Public Seen by 311

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez pour contribuer à #MaVoix.
Ce fil est un espace ouvert pour exprimer les problèmes, les tensions et les difficultés que vous pouvez rencontrer afin d'essayer d'y répondre de façon appropriée

E

Evy Tue 17 May 2016 9:42AM

Il y a des tâches pour lesquelles il n'y a pas d'information,
Il y a des tâches qui sont attribuées sans demander à l'intéressé.e si justement il/elle est intéressé.e,
Il y a un problème quant à l'échange des informations (ça rejoint le premier il y a)

E

Evy Wed 18 May 2016 5:36AM

Il y a un problème de temporalité des prises de décisions :
- il est impossible à tout le monde d'être présent juste avant un événement pour le préparer,
- il est impossible de suivre tous les échanges dont certains se tiennent en privé ou autour de la machine à café,
- il faut absolument repenser l'organisation qui n'est plus vraiment horizontale et qui, du fait de l'urgence, a perdu une bonne dose de démocratie et accessoirement de bienveillance.

J

Julien Wed 18 May 2016 7:33PM

Je partage le point de vue sur la temporalité. La vitesse de réaction demandée n'est pas soutenable par tous. C'est un vrai problème car, si cela nous arrive avec une seule campagne, comment faire alors avec des dizaines de circonscriptions en plus ? Le recrutement de plus de volontaire et surtout leur information, c'est dur de trouver les infos quand on arrive sur slack je trouve, peut être une solution.

S

Sly Fri 27 May 2016 2:45PM

Bonjour, je rejoins les observations sur le problème de la temporalité, du faire urgemment etc... Je vais rajouter mon petit mot au débat:

En ce moment j'observe que s'oppose radicalement la pro-action et le décisionnel de #MaVoix.
Depuis le début on marche, en gros, sur le principe : "Tu penses qu'il est bon de faire quelques chose? et bien fais le, on verra les effets ensuite et si ca ne plait pas on modifie, améliore ou supprime ton travail. Qui que tu sois, si tu arrives avec une idée, applique la et on suit"

Bref on marche sur le bénévolat, l'ouverture à tous et la pro-action des acteurs pour ne pas museler les envies d'expression et les envies de "Faire". Et ça marche (plus ou moins bien), ou du moins je pense que ça marchait jusqu’à un certain point.
Je suis un parfait exemple de cette pratique, et je peux en parler étant moi même assez pro-acteur.

exemple:
Quand j'ajoute des plugins sur le blog, quand je crée une structure pour le menu du blog, sur le wiki en me disant tiens ca serait bien de structurer le truc comme ca, et bien je suis pro actif, je ne sais pas si c'est la structure que tout le monde veut et donc je suis totalement sur une posture du JE fais et on verra si ils sont d'accord ou pas.

Ca peut marcher au début de la constitution d'un groupe de travail je pense, ou quand il faut faire dans l'urgence (rappel à la temporalité), quand on compte sur les compétences multiples et leurs complémentarités avec d'autres, mais plus il grandit et surtout quand celui ci a des aspirations et un ADN démocratique, ce système atteins vite une limite.(et je pense qu'on y est à peu près hein).

J'ai donc personnellement commencé à me poser la question: "Mais attends, comment peux tu commencer à faire quelque chose sans l'aval de la communauté, des pairs, c'est à dire sans un moyen démocratique de dire Go / No Go?"

Cela à fait naître un malaise sous-jacent, et je pense qu'il est partagé.

Ce malaise c'est la volonté de créer #MaVoix, une méthode démocratique pure mais de le faire d'une manière totalement arbitraire.

Si la méthode de création de la méthode n'est pas démocratique? comment garantir que la méthode le sera?

Cette idée qui s'est écrite dans mon esprit à du mal a ressortir (spoiler inception).
Je me bloque dans mes actions parce que ce n'est plus possible de fonctionner de manière pro active si ce n'est pas bien encadré etc...

Pour moi il faut garder ce principe du faire d'abord, il ne faut pas empêcher la mise en action de nouveaux arrivants etc, mais il faut réfléchir à un processus de validation régulier, au cours du travail et à la fin, pairs à pairs, sans hiérarchie et j'essaye de réfléchir à ça en ce moment car il est impossible pour moi de rester dans ce statisme ou d'abandonner, parce que je suis convaincu que c'est un défi plus qu'un état de fait.

J

Jeff Sun 29 May 2016 4:55PM

En réalité, il me semble que tu décris fort bien la gêne qui peut s'installer. Il faut se demander d'où elle vient. Je crois comprendre qu'à partir d'un certain moment, si la communauté ne s'est pas intéressée au travail accompli, on peut de sentir d'une certaine manière illégitime parce qu'on manque de feedback. Du coup l'idée de jalon de validation est assez intéressante. Sans doute moins bridante et plus efficace en même temps qu'une décision préalable. Le défi est de permettre de laisser les choses se faire et même s'inventer tout en se rassurant les uns les autres de temps à autres pour voir si on reste en phase ou s'il y a une divergence trop grande qui apparaît. Passionnant tout ça :)

J

Julien Fri 27 May 2016 5:27PM

Oui enfin j'ai l'impression qu'on se retrouve avec un système à deux vitesses un peu. Ceux qui font de manière pro-active. Personnellement je découvre des tas de trucs "après coup" et parfois je suis un peu perdu. Rien que ça m'agace. Et de l'autre côté il y a ceux, comme coo je pense, qui cherchent l'implication de la communauté avant de se lancer. Les deux démarches ne sont pas antinomiques à mon sens. Seulement, ce qui importe, c'est de savoir où trouver l'info de qui fait quoi (nulle part pour l'instant).

Je vois une solution en "nommant" au sein du collectif deux ou trois référents par thématique qui seraient chargés de faire le point de qui fait quoi en ce moment et de centraliser les infos. Si tu t'intéresses à la com, hop tu vas voir le référent et tu peux avoir les infos de suite.

Sinon le wiki me semble de plus en plus indispensable pour centraliser les infos en tout genre et les projets en cours.

J

Jeff Sun 29 May 2016 4:51PM

coo a lancé Loomio avec Evy de manière pro active et c'est très bien ainsi. On gagne du temps, on évalue la solution, et on peut ainsi prendre des décisions.

Q

Quitterie Wed 1 Jun 2016 2:43PM

Bonjour, je découvre grâce à Evy ces échanges.

Voici ce que ça m'a inspiré pour poursuivre l'échange, ainsi que la lecture du message de Maria ce matin :
« Nous nous mettons en marche de manière collective, horizontale, débarrassée des quêtes de pouvoirs personnelles et des postures partisanes stériles. »

Je perçois depuis longtemps des différences d’appréciation sur #MAVOIX, et c'est normal, sain, souhaitable. Merci beaucoup de mettre le doigt là-dessus et de me permettre d’exprimer ma vision personnelle sur ce point pour échanger ensemble.

#MAVOIX est une expérience créée de rien par des citoyens qui veulent sortir de leur rôle de spectateurs, qui se construit en faisant et en apprenant.

Chaque jour un nouveau défi, chaque jour des solutions à trouver, chaque jour entrer un peu plus dans la réalité et apprendre. #MAVOIX ne reproduit rien de ce qui existe, et ce n’est qu’en faisant qu’on peut le documenter.

Je vois sur Loomio des échanges sur le fait que des décisions seraient prises sans concertation.

De quelles décisions s’agit-il ? A quelle date aura lieu la prochaine réunion ?

Elles sont toutes affichées depuis septembre dernier pour les mensuelles, depuis le 5 janvier pour les week-end. Souhaitez-vous qu’on fasse comme au début où nous étions 15 un framadate ? Est-ce gérable ? Il faut mieux communiquer ces dates, c’est sûr. A chaque personne qui arrive.

En revanche, il va effectivement falloir se décider collectivement sur le rythme de 2016-2017 pour savoir ce qui est cohérent ou pas. Entre les activités globales et très locales dans les circonscriptions.

Revenons aux décisions :

Quel est le 3ème post du jour sur Facebook ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Quelles sont les fiches nécessaires pour les MOOC ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Quel plugin pour le blog ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Quelle date pour la réunion de Lyon ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Quelle technique de facilitation pour la réunion de Marseille ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui va trouver la salle de réunion, négocier les tarifs, organiser la logistique de la réunion : le nombre de chaises, le wifi, les horaires, etc… Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui va à la poste pour expédier les affiches ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui est préposé à apporter une imprimante, des jus ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui doit aller coller des affiches ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui doit aller filmer les gens devant les affiches ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Est-ce qu’il doit y avoir un vote quand des gens se disent on veut passer la soirée du 22 mai à Paris ensemble ?

Qui peut se rendre à tel ou tel prise de parole ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui est légitime pour faire le graphisme des affiches ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui est légitime pour mettre en place un wiki ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui est légitime pour partager ses connaissances sur la procédure électorale législative ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui est légitime pour répondre à RUE 89 ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui est légitime pour être animateur d’une réunion ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui est légitime pour proposer un chantier et l’animer ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Qui est légitime pour écrire des textes ? Vous souhaitez voter pour cela ?

Le vote ne peut être qu’une aide en cas d’incapacité à trouver un consensus en itérant.

La réalité c’est que tout le monde est légitime à contribuer. Suivant ses envies, ses besoins, ses talents à exprimer et le temps qu’elle ou il est prêt à y consacrer.

De quoi certains se sentent dessaisis ?

Nommez, si vous vous sentez concernés, s’il vous plaît, les décisions que vous pensez avoir subies, nous en avons besoin pour comprendre ce dont on parle.

Aucune des décisions quotidiennes n’a été prise démocratiquement, mais par une itération avec celles et ceux qui font à l’instant T dans le cadre fixé collectivement : celle qui a été prise collectivement, stratégique, sur la participation et la contribution à la partielle strasbourgeoise.

Comme c’est le OUI qui est sorti, cette séquence est devenue prioritaire parce que nous nous sommes COLLECTIVEMENT engagés à la faire. C’est bien pour cela que le vote a été lié à une décision d’engagement de temps et de contribution.

C’est la clé de la décision : je ne décide pas pour envoyer les autres au charbon, je décide parce que je suis en capacité d’apporter ma contribution pour mettre en oeuvre la décision. Et je deviens de fait responsable de sa réalisation, à l’échelle de mon engagement. Un peu comme le Petit Prince avec sa rose…

En ce qui concerne l’orga ou les processus, il fallait de ce point de vue que #MAVOIX vive cette expérience pour pouvoir choisir une orga possible pour mettre en œuvre l’objectif natif de #MAVOIX. Nous n’aurions pas pu dessiner une organisation sans cela. C’est là où réside une incompréhension.

Certains pensent que cette campagne de Strasbourg nous a freinés dans la définition de l’organisation, alors que sans elle, nous n’aurions pas pu faire de choix stratégiques et adaptés, une fois que nous connaissions la réalité d’une campagne (ce qui est l’objectif natif de #MAVOIX).

#MAVOIX n’est pas un club de réflexion sur la démocratie. #MAVOIX est un laboratoire qui apprend en marchant, dont la vocation et la forme sont la construction d’un véhicule électoral pour permettre aux citoyens de devenir acteur des lois en les faisant entrer à l’Assemblée nationale par la grande porte.

Les ingrédients de cette expérience : une temporalité, une procédure électorale imposée par l’Etat, une volonté de le faire de manière décentralisée, coopérative et horizontale, sans personnification, sans compétition les uns avec les autres sur les investitures et les prises de parole, en auto-financement…

Éprouver la réalité de ce qu’est une campagne #MAVOIX était donc la seule et unique façon de savoir quelle forme d’organisation pourrait nous permettre de relever le défi immense du changement d’échelle de 2017.

Il nous fallait faire les choses dans l’ordre. Et c’est pertinent que l’orga soit planifié pour le week-end du 18-19 juin. Nous n’avons pas perdu du temps. Avec Strasbourg, nous en avons gagné. Beaucoup.

Sans doute même avons nous tout simplement gagné 5 ans, car il y a de fortes chances que sans cette expérience et tous les enseignements qu’elle nous apporte, nous serions certainement passés à côté de 2017.

Comme nous l’avons fait pour la décision de Strasbourg, Il y aura le même type de décision collective suite au débrief, à la documentation et transmission des apprentissages de septembre 2016-mai 2016 pour évaluer et décider de la, des stratégies ? de 2017 et du coup de l’orga correspondant à la stratégie.

C’est une décision qui engagera chacun d’entre nous (ou pas du coup ;-), chacun pourra s’interroger sur sa propre façon de tenir cette stratégie en conscience, en mesurant bien le risque pris et la joie de cette aventure inédite.

A chaque jour sa construction collective, #MAVOIX est une itération permanente.

Tu as une idée, cool ! Bienvenue. Prends là en main, confronte là aux autres, accompagne le processus de co-création, prend en charge les enthousiasmes et les peurs et les freins. Tu as pris le lead, c’est bien, tu es LEGITIME. Mais la contrepartie c’est que tu es responsable de ce bout là, ce temps là. Vous l’avez, et nous l’avons chacun fait déjà des centaines de fois.

Certains se sentent insécurisés et demandent un cadre formel pour s’autoriser à. Pourtant chacun est légitime à porter sa part de créativité, de travail au service du collectif, pour autant qu’il accepte de travailler avec d’autres.

Si le nom de #MAVOIX avait été décidé démocratiquement, il n’y aurait sans doute toujours pas de nom. Si la vidéo des bouches avait été décidée démocratiquement, il n’y aurait toujours pas de vidéo. Si on avait voté pour ci ou pour ça, il n’y aurait rien que des clivages chaque jour puisqu’il n’y a pas de bonne solution ou de mauvaise. Il y a la co-construction de bonnes pratiques ou d’échecs.

Nous sommes tous arrivés ici attirés par des points particuliers de l’ADN : horizontalité, tirage au sort, formation des citoyens pair à pair, décider collectivement sur des lois et sur la participation à l’élection de juin 2017.

Le principe de réalité est la temporalité de #MAVOIX. #MAVOIX n’est pas un mouvement au long court, c’est un véhicule électoral pour se donner les moyens d’être acteur des lois à partir de juin 2017.

Certains ont ressenti une forme d’urgence ou de pression dans cette campagne : nous n’avions pas le choix, nous nous étions engagés à la faire, il fallait assumer de faire au mieux dans un calendrier fixé par le Ministère de l’Intérieur (principe de réalité). Certes, nous n’avions pas forcément anticipé l’effort à fournir, mais une fois que c’est lancé, il faut ASSUMER. Ou se dire collectivement qu’il faut s’arrêter par manque de cerveaux et de bras. Ce qui n’a pas été le cas. Tant qu’il y en a debout, et que ça leur va, on continue.

L’inverse aurait prouvé notre irresponsabilité quant à la prise de décision, ce qui pour moi, n’est pas une option. Nous voulons exercer notre « puissance » ? Ça nécessite donc de l’engagement, du temps, et une prise de risque.

Si la campagne avait lamentablement échoué, ceux qui y ont contribué auraient assumé l’échec et aurait essayer de comprendre pourquoi.

La campagne a réussi par la somme des actions d’ une dizaines de personnes qui ont pris leur part de responsabilité et une centaine qui ont pris la leur en accompagnant et soutenenant sous différentes formes : du temps, de l’argent, des coups de mains logistiques, des encouragements… C’est bien aussi de se dire que c’est une réussite expérimentale et collective. « Pas la peine de se mentir, peu de gens attendaient #MAVOIX dans cette campagne, ensemble nous avons surpris tout le monde, y compris nous mêmes » avons-nous déclaré le soir du 22 mai 2016.

Et il faut s’interroger maintenant sur la façon dont la campagne de 2017, celle de l’objectif natif de #MAVOIX, peut être rendue viable et acceptable pour celles et ceux qui souhaitent y participer, sans que cela ne mettent en péril l’équilibre de nos vies, nos familles, notre travail, nos engagements associatifs…

Comment mieux répartir l’effort parmi ceux qui le souhaitent, maintenant qu’on connaît la charge et toutes les tâches ?

Les personnes font part de déception aujourd’hui ont toutes pu expérimenter leur propre leadership et prendre à bras le corps des sujets où il leur a été donné toute la confiance, la légitimité, le soutien, les mercis pour mener à bien leur mission.

Si elles ne souhaitent pas exercer leur puissance sans l’aval de TOUT le collectif (c’est qui les membres du collectif ? c’est quoi l’Assemblée souveraine (mêmes questions à Nuit Debout, je le note en passant) : il n’y en a pas puisque chacun est libre de contribuer tout le temps, un temps, en fonction de ses envies et de ses disponibilités), c’est qu’il y a un problème que #MAVOIX ne saurait résoudre. Et qui est complètement surmontable de mon point de vue, en réitérant soutien, confiance et reconnaissance pour se conforter les uns les autres dans sa légitimité.

On est dans un processus d’autonomisation, pas de paralysie des uns et des autres en reportant continuellement sa responsabilité sur les autres ou un collectif dont on ne saurait dessiner les contours (qui reviendrait à un parti sinon avec des membres...).

Voilà des exemples concrets d’engagements pris, de risques encourus, etc…

Responsabilité pénale pour le candidat et le mandataire financier,
Celui qui signe le BAT des affiches pour l’imprimeur et qui fait une connerie, il se passe quoi ? Qui assume le coût de la réimpression ? …
perte d’un contrat de travail pour contribution à la campagne #MAVOIX
à l’inverse décision personnelle sans concertation qui rend inéligible le candidat #MAVOIX
celui qui foire sa réservation de lieu et qui met 100 personnes sur le trottoir ?

La réalité de #MAVOIX c’est que certains jours il y a 3 personnes, le lendemain il y en a 50, le surlendemain 10 et les grands jours 150 ou 200, le sur-lendemain, 4.

Il y a une continuité, un relai à organiser avec une clarification des tâches, des missions, des heures liées.

Pour vous donner un exemple, voici ce à quoi on va enfin pouvoir aboutir désormais pour accueillir toutes celles et tous ceux qui sont là ou qui arrivent (200 mails environ en attente à date) :

On peut contribuer à #MAVOIX parce qu’on souhaite être acteur des lois :

Si on a une minute :

partager un post facebook pour faire connaître la vidéo
partager un appel de don
émettre une idée sans pouvoir en assurer la mise en oeuvre
mettre un bulletin #MAVOIX dans une urne le 11 juin 2017

Si on a 3 minutes :

faire un don par virement
partager un article sur la page Facebook de #MAVOIX, ou le groupe #MAVOIX pour partager son inspiration

Si on a 1 heure 30 par mois :

Assister à un direct hangout
participer à une réunion de chantier MOOC ou plateforme
assister à une 1ère partie de réunion mensuelle avec un invité ou plutôt participer aux ateliers de co-construction

Si on a 3 heures par mois :

rejoindre une équipe locale pour faire naître #MAVOIX
participer à la documentation du wiki
développer un bout de code pour la plateforme

Si on a 10 heures par mois :

tout investir sur un chantier
tout investir sur l’orga d’une réunion mensuelle dans sa ville : trouver une salle, gérer les invitations, réserver la salle et négocier les prix, choisir les techniques d’animations
être candidat
coordonner les prises de parole

prendre la parole une fois par mois + contribuer à un chantier + prendre un direct hangout + aider les voisins en transmettant les étapes et bonnes pratiques d’une préparation de réunion

créer un outil de simplification par fiche des MOOC (vidéo, BD, …)

Si on a 100 heures de dispo de mai à juin 2017 :

devenit mandataire financier
coller les affiches et faire les permanences de campagne décentralisées…
avoir du temps pour se coordonner….

mettre en place un forum, un wiki…

coordonner un pool de coach pour accompagner les candidats

Si on a 1000 heures…..

Evidemment, on peut passer de l’un à l’autre, en fonction de ses priorités de vie, accidents de vie, beaux évènements. Nos réalités individuelles font la réalité de #MAVOIX.

Par exemple pour ma part, cet été ce sera pendant 1 mois zéro minute sur aucun des chantiers, et d’autres en revanche auront du temps à ce moment là. Et par exemple (c’est de la fiction puisque je ne me suis pas encore posé pour orienter mes souhaits et envies) ayant beaucoup assuré sur les gestions des resta de salles, org logistique, je souhaite passer la main. Pareil sur la gestion de prise de paroles, etc… en revanche j’ai super envie de contribuer à tel chantier…

Si tout va bien, dès juillet on pourra présenter un tableau à double entrée avec plein de tâches, de temps, de compétences ou pas, de géolocalisé ou de décentralisé et chacun pourra évaluer et anticiper le temps accordé et engager fermement sa responsabilité. C’est ce travail que nous avons à faire.

#MAVOIX c’est notre « Amazonie » à chacun.e, avec à chaque pas, une découverte, et une innovation. Aucun cadre ne pourra nous rassurer sur notre capacité à avancer. La seule chose rassurante, c’est lâcher prise et se faire confiance, faire confiance aux autres, s’aider mutuellement à assumer sa part de responsabilité.

Accepter qu’il y ait des moments magiques et des moments difficiles, savoir se soutenir et se protéger les un.e.s les autres, lorsque c’est le cas. Et puis savoir aussi profiter des bons moments, célébrer, se dire merci, rire, lorsque nous réussissons collectivement ou que nous échouons. C’est aussi de cette façon que nous pourrons tenir la distance et avoir l’énergie nécessaire pour attendre notre objectif des législatives de 2017.

Nous avons fait un sprint pour strasbourg, l’année prochaine se dessine comme une course de fond sur un faux plat, avec un sprint à la fin. Pour une nouvelle course de fond sur un faux plat sur 5 ans, avec des sprints sur 50 lois par an.

Ce processus de co-construction ne s’arrêtera pas à 2017, ce sera la même chose au lendemain de l’élection de députés #MAVOIX : il y aura la temporalité de la réalité de chaque loi, avec des tonnes d’innovations continues pour savoir de quoi les acteurs volontaires ont besoin pour éclairer leur choix : il n’y a pas UNE méthode, il y en a 15 000.

Certains auront besoin de réunion physiques entre eux, d’autres d’une conférence de consensus, d’autres de monter un jury citoyen. Il n’y a pas de bonne méthode. Il y a des expériences qui délivrent des bonnes pratiques qui peuvent être appropriées (ou non) par ceux qui le souhaitent.

Ça dépendra de chaque loi, des personnes présentes, de ce qu’ils souhaitent mettre en œuvre et c’est leur capacité à mobiliser quelques uns autour d’eux pour mettre en œuvre de façon responsable et autonome.

Voilà ce que je vois dans #MAVOIX, et vous, que voyez-vous ?